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Hélène Châtelain et ses films compassionnels / Jean-Paul Fargier
Article
Hélène Châtelain est morte le 12 avril 2020. Pourquoi ne sera-t-elle jamais oubliée des histoires du cinéma ? D'abord parce qu'elle est la Joconde de "La Jetée". Le visage énigmatique que Chris Marker a érigé en icône. Epinglée dans son roman-photo, elle y brille d'un double éclat. Outre la beauté "photogénique" de ses traits, cette femme, qui obsède le héros, se pare d'être aussi la seule figure "cinégénique" dans un film d'images fixes. Le temps d'un battement de paupières elle est l'incarnation, fugace, fulgurante, de la cinématographie originelle.
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Quatrième de couverture
La révolte
« Sa robe caresse le sol. À cet instant, nous sommes comme les pierres des voûtes, immobiles et sans souffle. Mais ce qui raidit mes frères, ce n'est pas l'indifférence, car ils sont habitués à ne pas être regardés ; ni non plus la solennité de l'entretien. Non, ce qui nous fige, à cet instant-là, c'est sa voix. Car c'est d'une voix douce, pleine de menaces, que ma mère ordonne d'aller renverser notre père. »
Aliénor d'Aquitaine racontée par son fils Richard Coeur de Lion.