Trois femmes puissantes / Marie NDiaye

Livre

NDiaye, Marie (1967-...). Auteur

Edité par Gallimard. [Paris] - 2009

Trois récits entre lesquels courent des liens ténus. Au centre de chaque récit, une femme qui dit non. Elle s'appellent Norah, Fanta et Khady Demba. Chacune des trois femmes se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible.

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Avis

Avis des lecteurs

  • Des épopées dont les héros se révèlent des antihéros. 2/5

    De nombreuses critiques de professionnels sur internet. Quel intérêt de rajouter une nouvelle critique ? Tout d'abord, j'ai rarement constaté de tels écarts de jugements entre critiques littéraires et critiques de lecteurs. J'en arrive presque à me demander si nous avons tous lu le même livre. D'un côté : « On se trouve en présence d'un objet littéraire d'une si évidente cohérence, où la puissance imaginative, la profondeur introspective, la maîtrise formelle sont portées à un niveau hors du commun ». De l'autre : « aucune étoile... les trois femmes en question semblent plutôt subir les aléas de la vie, faire ce que leur entourage attend d'elles... Elles ne m'ont pas paru puissantes du tout! » ou encore «Trois histoires bancales et inachevées... » et enfin «Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyée en lisant ». Il est vrai que le titre « trois femmes puissantes » est une véritable supercherie car il n'y a aucun rapport entre le titre et les nouvelles. Il s'agit ici de trois récits juxtaposés sans véritable lien, sauf qu'on commence le deuxième récit sans savoir que le premier est terminé. J'ai parcouru le premier récit en attendant qu'il se passe quelque chose et lorsqu'enfin on croit que l'action va finalement démarrer, c'est fini, rupture brutale, sans avertissement. Je pensais rencontrer trois femmes puissantes prêtes à tout, en fait, les femmes en question, dans le premier et le troisième récit subissent les aléas de la vie et font ce que leur entourage attend d'elles, quant au deuxième récit, aucune femme n'y apparaît. En refermant le roman, j'étais forcément déçu, car ce rassemblement de trois récits indépendants ne constitue pas un projet littéraire satisfaisant. J'ai tenu à lire intégralement les trois nouvelles afin de comprendre les raisons pour lesquelles ce livre a remporté le prix Goncourt 2009. Peine perdue et grosse déception car avec un tel titre je m'attendais à quelque chose de fort, de puissant ; certes l'écriture est élégante et travaillée, le style intéressant, toutefois les histoires trainent en longueur, le développement est trop lent et l'ensemble manque d'action. N'y a-t-il vraiment rien eu de mieux publié en 2009 ??? Pierre Assouline, membre du jury, nous révèle les dessous de l’élection : « Ses origines mêlées entre Dakar, Pithiviers et Anthony plaident en sa faveur en un temps où la diversité est un atout ; enfin, c’est une femme. Or les Goncourt n’ont couronné que huit femmes en cent six ans et l’argument a été avancé lors des débats. C’est donc elle. » Marie Ndiaye doit donc en partie son Goncourt au fait qu’elle soit une femme et pour ses origines qui ont permis à l’académie Goncourt de démontrer qu’elle vit avec son temps. Le choix a été fait au nom de la diversité culturelle, sujet sociopolitique très en vogue ces dernières années.

    M BERTRAND Jean-Daniel - Le 21 juillet 2022 à 09:29