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Les petits : roman / Christine Angot
Livre
Edité par Flammarion. Paris - 2011
Hélène, mère célibataire, rencontre Billy, musicien venant de Martinique. Après s'être installé et avoir fait quatre enfants, le couple va connaître l'hostilité croissante, la violence entre père et mère, les manipulations et les déchirements qu'éveillent les enfants. L'auteure dévoile le côté sombre de la puissance féminine et l'utilisation par certaines femmes d'un pouvoir maternel tentaculaire.
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Avis des lecteurs
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Inclassable...
Livre trouvé dans la poubelle d'un de mes fils, ce qui est choquant, même si on n'aime pas un livre on le donne ou on le met dans une boite à livres dans laquelle les promeneurs peuvent se servir.Avec « Les Petits », Christine Angot nous fait découvrir un impitoyable conflit à l'intérieur d'un couple.Le style laconique (phrases souvent de cinq ou six mots), vide, accablé par des mots toujours simplistes, le mélange des temps très confus (retour sur le passé) et des personnages sans intérêt rendent la lecture de cette juxtaposition de mots durant 170 pages très pénible. Angot multiplie les procédés de parataxe (procédé syntaxique consistant à juxtaposer des phrases sans expliciter par un mot subordonnant ou coordonnant le rapport de dépendance qui existe entre elles).J'ai rarement constaté une telle inefficacité narrative. Le livre peut intéresser certains mais agace beaucoup car le texte dérange le lecteur ; il est difficile de ne pas lâcher cet amoncellement de phrases mal construites dès les premières pages, toutefois on a envie de donner un chance à l'auteur et de faire son propre jugement, si possible avec objectivité. Difficile de créer de l'émotion avec une histoire banale, sans intérêt, avec des personnages insignifiants et qui ne vivent rien de particulier, tout cela raconté à travers une piètre écriture et sans imagination dans un rythme lancinant, on se croirait dans le métro à subir les conversations des voisins.Cette manière d'écrire ne crée aucune émotion chez le lecteur, on ne peut faire de la littérature avec rien ou juste des élucubrations narcissiques.Il est difficile d'attribuer ce piètre livre à un manque de talent et de créativité, ou à la conséquence d'une révolte libératrice sans compromis, je pense un peu des deux.Angot figure dans la liste des auteurs que je n'ai pas envie de relire et ferait passer Musso pour le digne successeur de Balzac et croire que Marc Levy mérite le prix Goncourt. Ne souhaitant pas infliger la lecture de ce livre à mon entourage, je l'ai remis à sa juste place… dans une poubelle.
M. BERTRAND Jean-Daniel - Le 30 janvier 2019 à 00:21